Cartail

L’idée

En farfouillant dans mon armoire de ressources pour mes projets de livres, j’ai retrouvé une boîte de vieux filtres photos, avec des couleurs très profondes.

Dans la même période, j’ai profité d’une visite de l’exposition « Madeleine project » au MuseoSeine de Caudebec sur Seine, pour aller voir la mer au Havre. Impossible d’aller au Havre sans aller admirer l’église Saint Joseph de Perret.

C’est en me promenant sous les voûtes de l’église que l’idée d’un petit livre vitrail est née.

Le livre

Deux problèmes à résoudre, quel papier utilisé pour rappeler le béton et le nuancier de gris obtenu par Perret en travaillant le béton de multiples façons et quel éclairage pour le vitrail.

Re-farfouillage dans mon armoire de ressources et cette fois-ci c’est un lot de cartes anciennes en noir et blanc trouvé au vide-grenier d’Egleny dans l’Yonne qui m’a fait de l’œil. Routes, chemins, lieux-dits et villages formaient le dégradé de gris cherché.

La mise au point du motif , de la découpe et de l’assemblage a été longue et demandé de nombreux protoptypes ….

Voilà le résultat :

Et le petit livre comme d’habitude peut se déplier :

L’éclairage

En cherchant des éclairages à LED alimentés par des piles boutons, j’ai trouvé 2 solutions possibles.

Un éclairage doux et aérien ou un boîtier donnant une lumière plus puissante et s’encastrant parfaitement dans l’ouverture du livre plié. Je n’ai pas su choisir, les deux me plaisant.

Le boîtier

Pour assembler le tout, des boîtes comme celles utilisées pour Okuni, une petite pour livre et une grande pour les lampes et le livret explicatif.

Bonne année 2023

Pas de bonne année 2022 sur le blog, cela fait partie des articles qui n’ont pas vu le jour ! La carte était pourtant mignonne, pas de pop-up ni de gravure mais un pliage, type pliage de carte géographique pour de petites illustrations provenant d’un livre de lecture des années 60.

Le message au verso de la carte dépendait du texte des exercices, avec X pour meilleurs vœux ou B pour bonne année !

Pour 2023 mes vœux sont argentés ou dorés !

Salon du livre jeunesse

Finalement le petit Poucet ne sera pas en librairie avant janvier.

Mais je serai en dédicace au Salon du livre jeunesse de Montreuil

Et bien entendu le livre sera en vente pendant toute la durée du salon sur le stand des Grandes Personnes.

Bientôt dans toutes les bonnes librairies !

Après le Petit Chaperon Rouge, c’est le Petit Poucet qui est édité par les Grandes Personnes. Un projet qui a mis longtemps à voir le jour. Il a fallu trouver une idée pour intégrer le très très long texte. Merci à Brigitte Morel de ne pas avoir abandonné et à la maquettiste d’avoir magnifié mon travail.

L’exposition Villes de papier pour les franciliennes et franciliens.

Je n’ai pas encore eu le temps d’aller voir l’exposition mais trois de mes livres y sont exposés :

Haïkiosques,

Citadelles

Dans mon rétroviseur

    La médiathèque a réalisé une vidéo de ce dernier ouvrage, je la trouve superbe je la partage donc. Il n’y a pas à dire, réalisée par un professionnel une vidéo est nettement plus réussie !!!

    Elle se regarde là : https://dai.ly/k7I05j4OApCgoTyqfJB

    D’autres jeux d’enfants

    Numéros 5 et 6

    Numéros 7 et 8

    Des ressources supplémentaires pour ce jeux d'enfants mathématiques :

    Numéros 9 et 10

    Couleurs Leroux

    Je suis revenue d’une visite de l’atelier des couleurs Leroux à Joigny avec un lot de leurs vieilles étiquettes qu’ils ont eu la gentillesse de me donner. Ces couleurs aux noms tous plus poétiques les uns que les autres ont déjà servi pour mes cartes de l’été 2021 et sont maintenant les vedettes de mon dernier livre.

    Pas de texte, les étiquettes parlent d’elles mêmes. Les pages supports sont gaufrées pour rappeler le fond des étiquettes. La couverture est en placage acajou, suggestion des palettes de peintres. Le livre est protégé dans un coffret dont le couvercle est recouvert d’étiquettes, façon vieilles valises.

    La vidéo se trouve là :

    Les articles qui n’ont pas vu le jour

    Aucun article sur le blog depuis presque un an.

    Quelques photos des articles qui verront peut-être le jour, un jour.

    Rue du crocodile

    Rue du crocodile

    Lors d’une visite de la petite ville de La Charité sur Loire, deux détails découverts au fil de ma promenade m’ont interpellée.

    Le premier est que dans une ville du centre de la France se trouve une rue du crocodile, animal, tout le monde le sait,

    tout à fait commun dans cette région.

    Le second est l’inscription se trouvant au fronton du bâtiment de la Poste, ERst GARCEAU.

    J’ai interrogé  le syndicat d’initiative, les habitants rencontrés, personne ne pouvait m’expliquer l’origine de la  rue du crocodile et que signifiait cette abréviation inhabituelle. (Ni entreprise, ni établissement …)

    Grâce aux bibliothécaires du site Eurêkoi, qui en interrogeant toutes leurs bases de données m’ont donné deux hypothèses, la rue devrait son nom à l’une des deux légendes ci-dessous :

    • Un journaliste, dont le journal s’appelait « Le crocodile » aurait habité cette rue.
    • Un original, rentrant d’un voyage exotique et habitant avenue Gambetta, aurait placé un crocodile dans une mare attenant à la pépinière proche de son domicile. C’est cette rue qu’on aurait empruntée pour aller voir le crocodile.
      La rue appartenait en propre aux riverains qui l’ont aliénée à la ville à la fin du XIXe siècle.

    Pour la signification de ERst, c’est dans les factures associées au bâtiment conservées à la bibliothèque du musée de l’architecture de Paris qu’une explication peut se trouver

    Facture quincaillerie Garceau

    ERst signifierait Ernest, abréviation inhabituelle, le tailleur de pierre n’avait peut être pas assez de place sur le fronton pour le prénom complet ?

    J’ai donc inventé une histoire donnant une explication au nom de cette rue et faisant d’Ernest Garceau son héros.

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    La couverture est réalisée à partir d’une carte postale ancienne de la Charité

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    Itinéraire tracé d’avance

    Trouvaille dans une petite brocante de Rennes, logée dans une ancienne concession Peugeot à l’origine décorée par le mosaïste Odorico, un lot d’anciennes boîtes à papier Rizla. Le couvercle s’orne de photos de pin-up, chiens, chats et pour celle qui nous occupe aujourd’hui le mariage du roi des belges.

    Un leporello a remplacé le papier à cigarettes. Recto des pop-up illustrant les étapes classiques de la vie d’une femme des années 1950 (mais cela a t-il vraiment changé ?), au verso un texte.

    Les différentes pages côté verso :

    Lettres d’amour, sur un fond de partition d’une chanson romantique, lettres à partir d’une illustration d’Antral du roman « Les dames pirouette » de Marc Elder (1932)

    Bagues de fiançailles, Nous Deux, année 1950, partition de la chanson Fiançailles du répertoire de Paulette Darty, paroles Fabrice Lemon, musique d’E. Wesly.

    Préparatifs du mariage et choix de la robe de mariage. Fond de page les conseils « Ceci entre nous » du magazine Nous Deux pour ce grand jour ! Au vu du temps et de l’argent consacré encore aujourd’hui, ces conseils sont sûrement encore d’actualité !

    Le mariage, et ses photos officielles. Pop-up maison puisqu’à partir de ce jour les mariés ont leur propres pénates.

    Très vite arrivent les enfants, cela a un peu changé, ils arrivent un peu plus tard et sont moins nombreux. Illustrations publicitaires Nous Deux des années 1950.

    Mais la fête des mères est toujours la même promotion de l’électro-ménager ! Illustrations publicitaires Nous Deux des années 1950, l’Écho de la mode février 1957, Arts ménagers septembre 1956.

    Mariage des enfants, la couleur est là.

    Vieillesse dans le pavillon qui a vu se dérouler la vie du couple.

     

    Verso du leporello, texte sur carte ancienne belge, récupérée par Maya Schuiten dans les anciens locaux de l’IGN de Bruxelles, merci à elle pour cette belle récupération !